Ophélia Teillaud

Metteur en scène, comédienne, adaptatrice et pédagogue. Elle co-dirige le Théâtre du Conte Amer.
De sa mise en scène d’Iphigénie (Racine) la Presse a dit :
« Les corps s’éveillent et se déploient comme au premier jour. C’est alors que la magie commence et que la grâce nous envoûte. Dans chaque mouvement transparaît à travers la sensualité la fragilité humaine; l’impression que la chute est toujours imminente, que la danse qui nous est jouée ici est celle d’un funambule et qu’elle reflète l’authenticité de ces écorchés vifs. La mise à nu de la vérité se fait sans mascarade et on ressort de ce spectacle serein et plus humain que jamais. » Charlotte d’Alema et Marie Marzloff.

« Ophélia Teillaud va plus loin que la mise en scène, elle chorégraphie un ballet de mort… au bord de la folie.» Vincent Ejarque. « Quel beau travail sous la conduite d’Ophélia Teillaud. Une re-visitation éclatante. Une sublimation du mouvement donne à l’ouvrage sa beauté et la parole circule entièrement sertie dans son rapport au silence d’une façon tout à fait étonnante. » Pierre Durrande. « Maîtrise de la diction alliée à un jeu physique précis, fort, qui porte le langage. Grâce à Ophélia Teillaud, la mise en scène est renouvelée en une vivante synthèse. Le texte est revivifié mais aussi traité comme l’arène des pulsions corporelles. La cruauté, au sens d’Artaud, provient de la violence des situations qui s’incarne dans les corps à la fois libérés et étroitement surveillés par les contraintes de la fable… » Patrice Pavis.
 
Elle met également en scène Phèdre (Racine), Horace (Corneille), Le Tartuffe (Molière), À mort l’amour (Monique Enckell), Le square et Hiroshima mon amour (Marguerite Duras), Le rouge et le noir (Stendhal), Ainsi parlait Zarathoustra (Nietzsche), Maldoror (Lautréamont)…
Comédienne, elle a notamment interprété les rôles titre dans Andromaque, de Racine, au théâtre de Chaillot, dans Ariane à Naxos et Médée de Giri Benda, à l'Opéra de Monaco, à l'Opéra de Rennes, et au Festival d'Utrecht (sous la direction de Philippe Lénaël et de Christophe Rousset), et Phocion dans Le triomphe de l'amour, de Marivaux. Elle interprète encore Duras (Le square), H. Long (La Malinche), Yves Bonnefoy (Dans le leurre du seuil), Le Clézio  (Orlamonde), Hugo (L'intervention), Musset  (L'âne et le ruisseau), Ponge (La rage de l’expression), Bataille (Les larmes d’Éros), Lautréamont (Dédalle I et II), le rôle de Clara Schuman dans Le défi de Clara. Elle interprète cette année le rôle titre du Phèdre de Racine.
Elle dirige l’atelier de formation et de création du Théâtre de Colombes pour lequel elle réalise une vingtaine de mises en scène (Peer Gynt, Le cercle de craie caucasien, les contes de Grimm (Olivier Py), Le malade imaginaire, La mort de Danton, Le songe d’une nuit d’été, La trilogie de la villégiature, L’heureux stratagème, Tailleur pour dame, Spectacle Xavier Durringer…)
Elle anime avec Marc Zammit de nombreux stages professionnels.